Comment l’histoire de De Gaulle, depuis la résistance jusqu’à la décolonisation a été truquée.

L’histoire du monde et des héros qui l’ont faite au cours des siècles n’est parfois qu’un tissu de mensonges cousus par des individus qui ont eu la primeur de l’écrire.

Voici une très belle analyse que nous livre ici un intellectuel congolais.

‘’De Gaulle a peut-être été un grand président pour la France (je ne sais pas trop ce qu’il a fait d’extraordinaire en vérité), mais son rôle dans la seconde guerre mondiale est par contre enjolivé.

Ce n’aurait pas été lui, les alliés auraient misés sur un autre, le général Giraud par exemple, le préféré de Roosevelt. Autant, le poids de la résistance dans la victoire des alliés sur l’Allemagne est lui-même exagéré par l’historiographie française.

C’est un peu plus compliqué parce que c’est toute l’histoire occidentale qui déforment la réalité sur cette guerre, laissant croire que c’est le débarquement en Normandie qui a vaincu Hitler alors que c’est l’armée soviétique qui a fait le grand boulot partant du flan Est, jusqu’à Berlin où les alliés sont arrivés quand Moscou avait déjà gagné.

Ainsi, le personnage de De Gaulle et sa résistance en profitent pour se faire des médailles.

Le de Gaulle de la décolonisation est également surfait. Les indépendances furent imposées par les américains et les russes au moment de la conférence de Yalta en 1945. Les premiers pour des raisons de liberté commerciale, les seconds au nom de la lutte des classes.

Cette exigence sera inscrite comme telle dans le préambule de la création de l’ONU. Les seules questions qui restaient, étaient quand et comment. Pour forcer les choses, les américains vont donner l’indépendance aux Philippines, puis viendra celles de l’Inde, de l’Indonésie, influençant l’Indochine française qui entrera en guerre, imitée par l’Algérie.

La France étant en voie de perdre ces deux derniers qui étaient ses fleurons coloniaux, il n y avait pas de raison de retenir l’Afrique noire qui n’était pas la plus rentable. De Gaulle arrive au pouvoir en 1958 pour entériner ce qui était déjà en train de se dérouler.

Je voulais juste dire un mot autour de ces célébrations du demi-siècle de la disparition de De Gaulle. Il m’indiffère.’’