C’est avec stupeur que les autorités gouvernementales et certains parents d’enfants paraissent avoir découvert à travers les réseaux sociaux, le niveau d’égarement qu’a atteint la jeunesse gabonaise.
En effet, il y a un certain temps, circulent sur la toile, des vidéos mettant en scène des jeunes lycéens et lycéennes dans un concours de danse obscène.
Ce nouveau phénomène ne doit étonner personne car il traduit une grave crise que connait notre jeunesse.
Délaissée, par une société en proie à une crise sociale et politique grave, la jeunesse gabonaise n’est aujourd’hui que le reflet de ce que notre société a fait d’elle. Influencée par les réseaux sociaux : Facebook, YouTube, Washapp d’une part, et d’un autre coté par nos stars qui s’exhibent nues à longueur de journée sur notre chaine de télévision, magnifiées à l’exemple de Créol, Shan’L et Amandine pour ne citer que celles-là deviennent leur repaire.
Au-delà de ce que révèle ce nouveau phénomène, doit-on encore se questionner sur ce qui pousse aujourd’hui la jeunesse gabonaise à une telle déviance quand les autorités du pays votent des lois en faveur de la pratique homosexuelle et que d’une autre part, des crimes de viols sur mineurs restent presque toujours impunis parce que leurs auteurs appartiennent à telle ou telle famille puissante de la république.
Le vis est devenu institutionnel : un vieux de 60 ans qui entretient des relations intimes avec une jeunes fille de moins de 18 ans ou alors deux filles ou deux garçons qui s’embrasser dans le coin d’une rue n’émeut plus quelqu’un au Gabon.
En définitive des circonstances atténuantes, doivent être accordées à cette jeunesse face à la décrépitude morale de notre société du fait du désintéressement à nos responsabilités et à nos obligations vis à vis de cette jeunesse.