
Le Gabon traverse une période de transition délicate sous la gouvernance du président Brice Clotaire Oligui. Durant ces temps de changement, une voix s’élève parmi les nombreux appels à la justice et à l’équité : celle de Brice Lacruche Alihanga, un citoyen aujourd’hui affaibli par la maladie et les tribulations d’un procès qu’il subit avec acharnement.
Accusé de corruption et de détournement de fonds, Brice Lacruche Alihanga a certes commis des actes répréhensibles, mais il est crucial de rappeler que la justice, pour être juste, doit aussi être humaine. Aujourd’hui, cet homme est réduit à une ombre de lui-même, épuisé par une maladie qui nécessite une prise en charge médicale que notre pays, malgré tous ses efforts, ne peut lui offrir adéquatement. Il est de notre devoir moral de reconnaître que son état de santé critique réclame des soins spécialisés disponibles uniquement à l’étranger.
Malgré les erreurs du passé, il est inacceptable de laisser un homme mourir alors qu’il pourrait être sauvé. Les Gabonais, bien que conscients des fautes de Brice Lacruche Alihanga, voient en sa situation actuelle une injustice flagrante. En effet, d’autres, impliqués dans des affaires tout aussi graves, voire pire, ont retrouvé leur liberté ou ont été réintégrés dans les affaires publiques. Cette disparité de traitement heurte la conscience collective et pose des questions sur l’équité de notre système judiciaire.
Monsieur le Président de transition, Brice Clotaire Oligui, en tant que chef suprême de la magistrature, vous avez le pouvoir et la responsabilité de corriger cette injustice. Votre mandat actuel vous offre l’opportunité unique de démontrer que la justice gabonaise peut être à la fois ferme et compatissante. Libérer Brice Lacruche Alihanga, ne serait-ce que pour qu’il puisse recevoir les soins médicaux nécessaires à sa survie, serait un acte de clémence que le peuple gabonais saurait reconnaître et apprécier.
Laisser cet homme mourir dans les circonstances actuelles pourrait avoir des répercussions incalculables sur la perception que les Gabonais ont de leurs autorités. En agissant avec compassion, vous réaffirmez non seulement votre engagement envers la justice, mais aussi votre humanité. Brice Lacruche Alihanga a droit à une seconde chance, non pour échapper à la justice, mais pour pouvoir se battre pour sa vie.
Monsieur le Président, nous vous implorons de faire preuve de clémence. Accordez la grâce présidentielle à Brice Lacruche Alihanga, permettez-lui d’aller se faire soigner correctement à l’extérieur du Gabon. Ce geste sera non seulement un symbole puissant de votre leadership éclairé, mais également un témoignage vibrant de votre engagement envers la justice et l’humanité.
Pour Brice Lacruche Alihanga, pour sa famille, et pour l’image de notre nation, accordez-lui cette grâce. L’histoire retiendra ce geste comme un moment où la justice gabonaise a su se montrer à la hauteur de ses valeurs fondamentales.