
Nouveau coup de tonnerre dans l’affaire opposant Nelly Ngabima, ex-officier du renseignement gabonais connue sous le nom de “Princesse de Souba”, à Stéphane Nzeng, actuel directeur de l’innovation et des technologies au Gabon. Après avoir fait l’objet d’une plainte déposée récemment par ce dernier, l’ancienne agent des services spéciaux sort de son silence et annonce à son tour une plainte explosive.
Dans un communiqué ferme et sans détour, Nelly Ngabima dénonce des faits d’une gravité extrême : menaces, harcèlement, tentatives d’intimidation, violences à caractère sexuel, ainsi que traitements inhumains et dégradants.

« Je refuse de me taire. J’entends faire valoir mes droits, dénoncer les persécutions dont je suis la cible, et alerter l’opinion publique sur les méthodes d’intimidation et de répression qui visent celles et ceux qui osent s’élever contre l’injustice », martèle l’ex-officier depuis Bordeaux, où elle réside aujourd’hui en exil.
Selon ses proches, cette réaction judiciaire survient précisément en réponse à la plainte déposée il y a quelques jours par Stéphane Nzeng à Libreville, qui accusait Nelly Ngabima de divulgations illégales d’informations confidentielles. Mais pour la “Princesse de Souba”, il s’agirait avant tout d’une manœuvre pour étouffer son engagement militant contre les abus du système gabonais et faire pression sur son combat pour la vérité.
« Ces agissements portent atteinte à ma sécurité, à ma liberté et à ma dignité », déclare-t-elle dans son communiqué.
L’affaire, désormais portée devant la justice française, pourrait bien prendre une dimension diplomatique et médiatique plus large, tant les accusations formulées par Nelly Ngabima sont lourdes et concernent directement un haut responsable de l’État gabonais.
Une chose est sûre : entre la “Princesse de Souba” et le système gabonais, le bras de fer est désormais officiel et assumé.
« Je ne céderai à aucune pression, d’où qu’elle vienne », conclut-elle avec une détermination qui annonce d’autres révélations à venir.









