Alorsque le Chef de l’État avait annoncé depuis le 9 mars 2022, la levée de l’ensemble des mesures restrictives liées à la lutte contre la propagation de la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire et instruit son gouvernement à mettre en application ses recommandations dans les plus brefs délais, les couts du transport urbain pratiqués à Libreville restent inchangé pendant que, tout bonnement , les ‘’taxis bus’’, les taxis et autres ‘’clandos’’ sont de nouveau remplis sans la limitation du nombre de passager au grand mépris des recommandations faites par le Président de la République.
Pour défendre sa corporation, Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTEG) s’explique :«Nous attendons que notre ministre de tutelle s’exprime publiquement sur le sujet comme au début de la pandémie».
En attendant : que«le ministre de tutelle s’exprime publiquement sur le sujet comme au début de la pandémie», les amis de Jean Robert Menié quant à eux, jouissent de la levée de l’obligation du port du masque et celle de circuler à n’importe quelle heure tout en en se foutant éperdument de celle qui les oblige de ramener le cout des trajets au prix habituels.
Voici du voyoutisme en pleine air, organisé par une bande d’hors-la-loi à la tête de laquelle, règne un candidat déclaré à la future élection présidentielle.