Assassinat d’Eddy de Nkolayope : La seconde épouse dénoncée comme complice et planificatrice du meurtre.

Le dossier de l’assassinat sauvage d’Eddy Aurélien Ze Medza prend une tournure choquante : la justice gabonaise met en lumière des révélations qui soulèvent l’indignation. Le 30 octobre dernier, dans le quartier d’Azabilone à Oyem, Eddy de Nkolayope, figure respectée, est abattu dans un acte brutal dont les premiers éléments de l’enquête laissent entrevoir des trahisons familiales dignes des plus sombres tragédies. Ce crime, loin d’être un simple braquage, serait un coup monté, orchestré avec sang-froid par des proches de la victime.

Le procureur près du tribunal de grande instance d’Oyem, dans ses récentes déclarations, n’a pas hésité à pointer un doigt accusateur vers une complicité scandaleuse : celle de Meyo M’Obame Sylvana, seconde épouse du défunt, qu’on soupçonne non seulement d’avoir inspiré le plan funeste, mais également d’en être la commanditaire. Meyo Annicet Marcus, dit « Elis », ancien chauffeur de la victime, est désigné comme l’auteur principal du meurtre. Connu dans le quartier de Ndava où il résidait, Marcus, né à Libreville le 17 août 1980, a avoué son rôle dans cet acte macabre, mais ses aveux, loin d’être spontanés, soulignent une influence sordide : celle de Sylvana, compagne à la coutume de l’homme qu’il a tué.

Eddy de Nkolayope de son vivant

Les aveux de Marcus montrent un niveau de manipulation qui dépasse la simple cupidité ou rancœur personnelle. Les enquêteurs soupçonnent que ce complot pourrait être plus vaste, impliquant d’autres complices encore dans l’ombre. Ce drame, révélateur d’une organisation criminelle plus profonde, expose les dessous d’une société où même les liens sacrés du mariage et de la famille semblent désormais gangrenés par la cupidité et la haine.

Le procureur, s’adressant à une population bouleversée, promet que la justice ira jusqu’au bout pour identifier chaque acteur impliqué dans ce drame. Ce n’est pas seulement une promesse, mais une nécessité pour un peuple qui exige des réponses et des sanctions exemplaires. La mort d’Eddy de Nkolayope ne restera pas sans suite. Si cette enquête se poursuit, elle pourrait dévoiler d’autres vérités encore plus effroyables, mettant en lumière des complicités insoupçonnées au cœur même de la société.

Pour le Gabon, ce crime ne peut être réduit à un simple fait divers : il secoue la conscience nationale et pose de sérieuses questions sur la sécurité des citoyens et les dérives de la société. Les Gabonais, encore sous le choc, réclament une réponse forte de la justice.

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