Hier, au stade d’Angondjé, un vent de justice semblait souffler sur le Gabon, alors que la grande plénière du Dialogue National Inclusif (DNI) annonçait la proposition de suspension du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et de ses sbires politiques pour les trois années à venir. Une mesure saluée par les citoyens fatigués des vieilles pratiques corrompues, mais une mesure qui reste encore trop timide face à la traîtrise rampante qui gangrène nos institutions.
Il est temps de regarder la réalité en face. Les vautours du PDG et de ses partis alliés, ces sinistres pantins qui ont dansé et chanté au rythme de la tyrannie, sont de nouveau confortablement installés aux commandes du pouvoir. Ils ont trahi leur nation, craché sur les idéaux de justice et de progrès, pour s’agenouiller une fois de plus devant les nouveaux maîtrex du jeu.
Ces individus, autrefois complices des pires exactions, se sont empressés de changer de masque pour se fondre dans le décor de la transition démocratique. Mais derrière leurs sourires hypocrites se cachent les mêmes visages de l’oppression, les mêmes mains souillées du sang de notre peuple.
Il est impératif de reconnaître que ces individus, souvent qualifiés de traîtres, ont trahi la confiance du peuple gabonais en collaborant activement avec un régime corrompu et autoritaire. Leur allégeance opportuniste au détriment du bien-être du pays doit être condamnée sans équivoque.
Ainsi, pour que la décision de suspension du PDG et de ses alliés ait un véritable impact, il est nécessaire d’aller au-delà de la simple interdiction d’éligibilité. Les hauts cadres dirigeants du PDG et les dirigeants de ses partis alliés doivent être écartés de tous les postes de nominations, afin d’empêcher toute forme d’influence néfaste sur la transition en cours.
En outre, il est impératif de restreindre leur rôle à celui de simples fonctionnaires, les empêchant ainsi d’exercer tout pouvoir décisionnel au sein de l’appareil d’État. Cette mesure permettra de restaurer la confiance du peuple gabonais dans les institutions et de garantir une transition démocratique et transparente.
La purification des vestiges du passé est essentielle pour permettre au Gabon d’embrasser pleinement une nouvelle ère de prospérité et de stabilité. En éliminant les éléments corrompus et néfastes, le pays pourra avancer vers un avenir meilleur, où la justice et l’intégrité prévaudront.
Le peuple gabonais a déjà fait preuve de sa résilience et de sa détermination à surmonter les épreuves du passé. Maintenant, il est temps pour les dirigeants actuels de faire preuve de leadership en prenant des mesures fermes pour purger le système de toute forme de corruption et d’influence néfaste. C’est seulement ainsi que le Gabon pourra réellement avancer vers un avenir prometteur pour tous ses citoyens.