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Après le verrouillage des activités stratégiques, la fin des cartes de séjour cadeau pour Français s’impose.

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Au Gabon, un Français débourse 150 000 F CFA pour obtenir une carte de séjour de 24 mois.
Un Africain venu d’un autre pays du continent doit, lui, payer 820 000 F CFA pour le même document.
Six fois plus cher, pour un même droit.

Voilà un tarif qui ne sort pas d’un tableau Excel, mais d’un héritage colonial soigneusement entretenu : l’Européen choyé, l’Africain méprisé. Un système qui consacre, noir sur blanc, l’auto-discrimination dans notre propre maison.

Pourtant, le Gabon vient de frapper un grand coup en réorganisant certaines activités stratégiques, les réservant à ses nationaux. Une mesure juste, légitime, conforme aux pratiques des pays qui, aujourd’hui, osent nous faire la leçon. Car chez eux, protéger les secteurs vitaux et réguler la présence étrangère est une évidence. Mais lorsque le Gabon choisit enfin de défendre ses intérêts, les cris d’orfraie fusent.

Eh bien, poursuivons la logique. Si la France durcit chaque jour les conditions d’entrée des Africains et singulièrement des Gabonais sur son territoire, il est temps que le Gabon applique la réciprocité. Pas par vengeance, mais par dignité.

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Aucune restauration nationale ne sera complète tant que nos lois traiteront un voisin africain comme un suspect et un Européen comme un privilégié. La libération de l’Afrique n’est pas seulement politique ou économique : elle est mentale, juridique et législative.

La balle est dans le camp des autorités gabonaises. Restaurer la dignité, c’est aussi rétablir l’égalité.

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