Depuis la chute du régime criminel d’Ali Bongo, auquel il a loyalement servi, participant à la spirale de ruine par le biais de détournements massifs de fonds publics, de favoritisme, et de crimes économiques et sanguinaires, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong refait surface. Sa récente déclaration, après les sorties médiatiques controversées d’Alain Claude Billy-By-Nze, ancien chef de leur gouvernement, résonne comme une provocation et une insulte directe aux souffrances qu’il a infligées au peuple gabonais.
En prétendant se réjouir des « beaux projets d’infrastructures sanitaires » réalisés sous son magistère, le Dr Obiang Ndong semble souffrir d’une amnésie sélective ou d’une hypocrisie crasse. Pendant qu’il se vante de la rénovation de l’Institut des Maladies Infectieuses d’Owendo et de l’acquisition de scanners pour divers hôpitaux, le peuple gabonais se souvient des pénuries récurrentes de médicaments contre la tuberculose et le VIH/SIDA, qui ont endeuillé des centaines de familles. Ces pénuries, largement attribuées à sa mauvaise gestion, ont laissé des cicatrices indélébiles dans la mémoire collective.
Une gabonaise accouchant en plein air car n’ayant pas d’argent pour sa prise en charge devant un CHU de Libreville .
La gabegie de matériel médical dans les centres hospitaliers du pays, le détournement de dons et de fonds financiers obtenus de bailleurs internationaux, ainsi que la gestion scandaleuse de la pandémie de COVID-19, qui l’a enrichi lui et sa clique, sont des faits bien documentés. Face à cela, voir cet homme libre, pire encore, le voir narguer la nation avec des déclarations pompeuses sur son prétendu « grand travail abattu » est une insulte qui ne peut être tolérée.
Ce n’est pas seulement l’arrogance du Dr Obiang Ndong qui choque, mais son mépris total pour les souffrances qu’il a contribué à infliger. Loin de se repentir, il se drape dans un manteau de fausses réalisations, espérant effacer les traces de ses actes destructeurs. Les Gabonais n’oublient pas. Ils se souviennent des hôpitaux en ruine, des familles en deuil, des vies perdues à cause de la corruption et de l’incompétence.
La justice doit être rendue. Il est inadmissible que de tels personnages continuent à se pavaner librement, ajoutant l’insulte à l’injure. Le Dr Guy Patrick Obiang Ndong doit répondre de ses actes. Sa place est derrière les barreaux, pas devant les caméras de télévision, à se féliciter de ses « réalisations ». Les Gabonais exigent justice et réparation pour les années de souffrances endurées sous un régime oppresseur et corrompu. La vraie provocation est de laisser ces criminels se croire intouchables.
Pour le Gabon, pour les victimes, et pour l’avenir, ne laissons pas l’histoire se répéter. Le temps de l’impunité doit cesser.