Ambassade du Gabon au Nigeria : une haute mafia qui sacrifie ses citoyens ?

Depuis 2005, les Gabonais souhaitant se rendre au Nigeria devraient payer un visa exorbitant de 170 000 FCFA, en plus de billets d’avion frôlant les 400 000 FCFA. Ces tarifs, justifiés par les autorités nigérianes comme une mesure de réciprocité, seraient en fait une réponse à des pratiques encore plus coûteuses et corrompues imposées par l’ambassade du Gabon au Nigeria. Des preuves accablantes de pots-de-vin et de frais abusifs dépassant les 170 000 FCFA auraient été fournies, révélant l’ampleur de cette corruption systémique.

L’ambassade du Gabon au Nigeria ne se contenterait pas de ponctionner ses citoyens ; elle abandonnerait également ses responsabilités élémentaires. Lorsqu’un Gabonais a sollicité une carte consulaire, l’ambassade aurait refusé, sous prétexte qu’il n’y aurait pas assez de Gabonais au Nigeria pour justifier cette dépense. Cette réponse cynique trahirait un mépris total pour les devoirs consulaires fondamentaux.

La situation des Gabonaises mariées à des Nigérians serait encore plus alarmante. De nombreuses femmes, intégrées dans des États comme Akwa Ibom, Enugu, Warri, Ondo et Rivers, se retrouveraient forcées d’adopter la nationalité nigériane, leurs enfants perdant ainsi toute reconnaissance de leur identité gabonaise. Ces femmes, oubliées par l’ambassade, deviendraient étrangères dans leur propre pays lorsqu’elles tenteraient de revenir.

Les hommes d’affaires issus de ces unions, pourtant précieux ponts entre le Gabon, le Nigeria, et le reste du monde, seraient eux aussi pénalisés. Le manque de reconnaissance de leur double nationalité par l’ambassade gabonaise compliquerait leurs démarches administratives, freinant leur contribution au développement économique.

Pire encore, des Gabonais désespérés, tentant de rentrer clandestinement au pays, seraient parfois retrouvés morts sur les côtes gabonaises. Leur seul tort ? Avoir voulu régulariser leur situation consulaire et d’immigration face à une ambassade qui les ignorerait et les rejetterait.

Il serait impératif de mener un recensement approfondi pour révéler l’ampleur de cette tragédie silencieuse. Les enfants nés de ces unions, privés d’actes d’état civil gabonais, resteraient coincés dans une limbo juridique.

L’ambassade du Gabon au Nigeria serait devenue une haute mafia, sacrifiant ses citoyens sur l’autel de la corruption et de l’indifférence. Une réforme radicale serait urgente pour mettre fin à ces abus et restaurer la dignité et les droits des Gabonais au Nigeria. Il serait temps que les autorités gabonaises prennent leurs responsabilités et assainissent cette ambassade pour protéger leurs citoyens et rétablir la justice.

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