Affaire Opiangah : La HAC condamne les dérapages médiatiques et trace la ligne rouge

Au cours de cette rencontre, la HAC a fermement rappelé aux responsables des médias concernés que la liberté de la presse, bien que garantie en République gabonaise, s’accompagne de responsabilités strictement encadrées par le Code de la communication. Il a été souligné que le devoir premier des journalistes est de relater les faits de manière fidèle et objective, en s’abstenant de tout commentaire ou conjecture non fondée. La véracité des informations diffusées reste une exigence incontournable pour préserver la crédibilité de la presse et éviter toute confusion dans l’opinion publique.

Face à ces rappels, les responsables des médias ont reconnu avoir traité ce dossier avec précipitation, s’engageant à éviter à l’avenir de telles dérives professionnelles. Néanmoins, la HAC n’exclut pas d’éventuelles sanctions, au regard de la gravité des manquements relevés. Ce rappel intervient dans un contexte de transition nationale, où la presse est appelée à jouer un rôle crucial dans l’édification d’une démocratie solide. Une information biaisée ou inexacte pourrait non seulement alimenter la désinformation, mais aussi fragiliser la cohésion sociale que les Gabonais, à commencer par le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, s’efforcent de préserver.

Enfin, la HAC a tenu à rappeler aux journalistes que leur mission d’informer ne doit en aucun cas empiéter sur le rôle de la justice. Au contraire, l’information doit s’appuyer sur les actions judiciaires pour mieux éclairer l’opinion. Toute tentative de manipulation ou de déformation des faits compromettrait l’émergence d’une presse responsable, essentielle au renforcement de la démocratie et à la paix sociale.

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