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La scène, capturée en vidéo et rapidement devenue virale, a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux. On y voit un agent de la police de l’aéroport de Libreville s’opposer fermement à un diplomate britannique qui tentait d’embarquer de manière précipitée sur un vol, en invoquant son statut de haut représentant du Royaume-Uni auprès de la République gabonaise.
Malgré ses protestations et son insistance sur l’urgence de son vol, le policier est resté inflexible. Selon ses explications, il appliquait des instructions précises de sa hiérarchie visant à bloquer ce diplomate en raison d’un comportement jugé irrespectueux envers les autorités gabonaises avant son arrivée au point de contrôle.
Les images de cette scène sont devenues très rapidement virales et ont suscité un vif débat sur les réseaux sociaux.








Loin des pratiques habituelles où certains auraient cédé face au statut ou à l’influence de l’individu, cet agent a illustré un changement profond dans l’attitude des forces de l’ordre gabonaises. Pour de nombreux citoyens, cette scène symbolise une nouvelle ère impulsée par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a fait de la restauration de la dignité nationale une priorité.
Autrefois, sous le régime d’Ali Bongo, où l’étranger était souvent perçu comme un roi intouchable foulant au pied l’honneur des Gabonais, une telle réaction aurait semblé improbable. Mais aujourd’hui, diplomate ou non, tout individu est tenu de respecter les lois et les autorités du pays. Un message clair : le Gabon n’est plus une terre de passe-droits, mais un État qui entend faire respecter sa souveraineté.
Je me permets de réagir : le manque de formation de nos agents entraînent à ce genre d’incidents. Peu importe que l’attitude du diplomate ait été perçue comme désobligeante, il demeure revêtu de ses privilèges et immunités. Et ceci est non négociable. Au lieu de chercher à exempter la gendarmerie dont on ne compte plus les écarts, vous feriez mieux de mettre chacun fasse à ses responsabilités. S’ils estiment que le diplomate les a gênés, ils se plaignent auprès de l’autorité compétente qui n’est autre que le Ministre des Affaires Étrangères.