Le Gabon, un pays aux innombrables richesses naturelles, est actuellement en proie à une crise politique alarmante. Le PDG du président Ali Bongo, au pouvoir depuis cinquante ans, a mis en place une série de manœuvres visant à perpétuer son règne autoritaire. Malgré les appels de l’opposition en faveur d’élections transparentes et pacifiques, les propositions de celle-ci ont été négligées et les processus électoraux sont entachés d’amateurisme et de corruption. Le Gabon se dirige ainsi vers une période d’incertitude et de troubles qui pourraient être les plus graves de son histoire.
Le Gabon se trouve aujourd’hui confronté à une grave menace : celle d’un président qui cherche à brûler la démocratie. Depuis la tenue du dialogue national, l’opposition gabonaise dénonce vigoureusement le fait que ses propositions visant à assurer des élections transparentes et pacifiques n’ont pas été prises en compte. Au contraire, les résolutions issues de cette concertation semblent renforcer les capacités du parti au pouvoir à remporter les prochaines élections, en verrouillant notamment le Centre gabonais des élections avec des membres favorables au régime en place.
Malheureusement, le processus d’enregistrement des candidatures pour les élections locales, législatives et présidentielle révèle aujourd’hui de graves dysfonctionnements, témoignant de l’amateurisme des individus chargés de coordonner ces élections. On peut sérieusement douter de leur capacité à gérer efficacement l’ensemble du processus électoral. Cette mauvaise organisation semble même volontaire de la part du pouvoir en place, dans le but de mettre l’opposition en difficulté et de la fragiliser avant les scrutins.
Depuis cinquante ans, le régime politique dirigé par Ali Bongo a plongé le Gabon, malgré ses ressources inépuisables, dans une pauvreté lamentable. Chaque élection est entachée de trucages et provoque souvent des violences, entraînant la mort de nombreux Gabonais et suscitant des protestations populaires. Aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute que le Gabon se prépare à vivre de nouveaux troubles, peut-être plus graves que jamais, en raison des manigances orchestrées par Ali Bongo et ses partisans pour s’imposer de force.
La stratégie nouvellement mise en place consiste à instaurer le vote avec une seule enveloppe. Ce système de scrutin permet à l’électeur d’avoir une preuve concrète des candidats choisis, une preuve que certains votants n’hésiteront pas à vendre en échange d’une modeste somme d’argent. Dans un pays où la pauvreté extrême sévit, la majorité des électeurs se laisse entraîner dans ces pratiques douteuses, assurant ainsi la victoire du plus offrant.
Face à cette mascarade électorale, les opposants ont décidé de tout mettre en œuvre pour la faire échouer, quelles que soient les conséquences qu’ils pourraient affronter. Il est indéniable que le Gabon se dirige à nouveau vers des élections troubles, et Ali Bongo devra assumer la responsabilité de tout ce qui se passera dans le pays.
Le Gabon est plongé dans une situation politique des plus préoccupantes. Ali Bongo, au pouvoir depuis cinquante ans, fait preuve d’un autoritarisme croissant et de manœuvres visant à perpétuer son règne. Les prochaines élections, marquées déjà par l’amateurisme, la corruption et le trucage, ainsi que la mise en place du vote avec une seule enveloppe, vont jeté le pays dans l’incertitude et la violence. Il est urgent que la communauté internationale se mobilise pour mettre un terme à cette menace contre la démocratie gabonaise et assurer un processus électoral transparent, pacifique et équitable. Le peuple gabonais mérite un avenir meilleur, débarrassé de l’emprise d’un régime qui ne fait que plonger le pays dans la misère et la division.