Ancien chef de cabinet du président de la République gabonaise pendant sept ans, avant d’être nommé coordonnateur général du BCPSGE, une institution dont le bilan était jugé mitigé à l’époque, Liban Soleman a été ensuite nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon en Arabie saoudite en 2019, poste qu’il n’a jamais occupé pour des raisons obscures.
Plus tard sollicité par le Rwanda, Liban Soleman a été nommé membre du prestigieux conseil d’administration du Rwanda Development Board (RDB) par le Président Kagamé, aux côtés de l’économiste ivoirien Éric Kacou et des Rwandais Ivan Kagame (le fils de Paul Kagame) et Solange Uwituze.
En raison de sa proximité controversée avec l’ancien directeur de cabinet d’origine béninoise, Maixent Accrombessi, Liban Soleman était également considéré comme faisant partie de la célèbre « Légion étrangère » en raison de ses origines composites.
Son bilan en tant que collaborateur du chef de l’État lors des premières années du mandat d’Ali Bongo Ondimba, dans lesquelles ce dernier avait joué un rôle actif, était perçu négativement par la grande majorité des Gabonais, en raison de l’appât du gain et de l’enrichissement personnel présumés de cette fameuse « Légion étrangère« .
De nombreux « soldats » de cette « Légion étrangère », qui étaient aux côtés du chef d’État gabonais et qui influençaient ses décisions, sont retournés dans leur pays d’origine avec dans leurs valises l’argent du contribuable gabonais.
Ci-dessus l’ancien Directeur du chef de l’Etat gabonais Maixant Accrombessi .
Ici , Liban Soleman.
Par exemple, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Maixent Accrombessi, est retourné dans son Bénin, tandis que Liban Soleman mène une vie tranquille entre le Rwanda, les îles des Caraïbes et les belles plages de Miami aux États-Unis.
Accrombessi se mariant chez lui au Benin
Le Gabon, pays hospitalier où l’intégration des étrangers leur a toujours permis de se sentir chez eux, n’a jamais été reconnu par ces derniers qui, pour la plupart, repartent après avoir pillé l’argent du pays.
À l’approche des prochaines élections présidentielles, il est légitime de se demander qui, parmi la « Légion étrangère » actuelle, aux côtés d’Ali Bongo, fuira le pays avec les poches pleines de l’argent des contribuables.
Cette situation met en évidence les préoccupations quant à l’enrichissement personnel de certains membres de l’élite politique gabonaise, souvent surnommés la « Légion étrangère ».
Au temps béni des rois : Liban avec Ali Bongo.
Les Gabonais expriment leur frustration face à ces individus qui occupent des postes de pouvoir, mais semblent plus intéressés par leurs intérêts personnels que par le bien-être du pays et de ses citoyens.
Il est regrettable de constater que des etrangers ayant été impliqués dans gestion du gabonais choisissent de quitter le pays avec ce qui est perçu comme l’argent des contribuables.
Ces départs soulèvent des questions quant à la gestion des ressources du pays et à l’intégrité de certaines personnalités politiques.
Alors que les prochaines élections présidentielles approchent, il est essentiel de veiller à ce que le Gabon bénéficie d’un leadership responsable et engagé, qui priorise les intérêts du pays et de ses citoyens plutôt que l’enrichissement personnel.
Les Gabonais méritent des dirigeants qui mettent en œuvre des politiques transparentes, luttent contre la corruption et favorisent le développement durable et inclusif.
Il est essentiel que les institutions gouvernementales gabonaises renforcent les mesures de responsabilité et de reddition de comptes pour éviter que des individus corrompus ne profitent de leur position pour s’enrichir au détriment du pays.
Ci-dessous, Liban dans l’une de ses somptueuses résidences.
L’engagement envers la bonne gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption doit être au cœur des priorités des dirigeants politiques du Gabon.
Toutefois, il revient aux Gabonais de décider de leur avenir en choisissant des leaders intègres et en demandant des comptes à ceux qui ont abusé de leur pouvoir.
La prise de conscience de ces problèmes et la mobilisation citoyenne sont essentielles pour instaurer un changement positif et favoriser le développement durable du Gabon.