Gabon/ Marie-Sylvie HERVO-AKENDENGUE : ‘’Mon pays n’a pas besoin d’Elections mais d’une transition.’’

 
Madame Marie-Sylvie HERVO-AKENDENGUE est la première candidate déclarée à la prochaine Election Présidentielle au Gabon, une déclaration qu’elle avait faite le 13 juin 2020 lors d’une Conférence de Presse à son domicile à Libreville (GABON).
Première femme gabonaise victime à dénoncer au Gabon le harcèlement moral, psychologique et les violences multiples dans le milieu professionnel, face à un magistrat récidiviste qui n’a jamais été dénoncé, Marie-Sylvie HERVO-AKENDENGUE a eu gain de cause face à l’arbitraire qu’elle a vécu (11) onze mois sans salaire, diffamation, trafic d’influence, bureau vandalisé, intégrité physique mise en danger, séquestration etc.   Jusqu’à ce jour son ‘’bourreau’’, un magistrat connu n’est pas inquiété par la Justice à laquelle tout le monde appartient. Marie-Sylvie HERVO-AKENDENGUE est Fonctionnaire, Multidisciplinaire
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Ecartée de la Concertation Politique qui se tient à Libreville depuis le 13 février 2023 entre la Majorité et l’Opposition, Marie-Sulvie HERVO AKENDENGUE et probable candidate à la prochaine élection présidentielle au Gabon nous donne ici ses sentiments sur cette rencontre que beaucoup de leaders politiques et de la société civile attendaient quand bien même, beaucoup parmi ces derniers continuent d’émettre de fortes réserves pour la tenue d’Elections présidentielle au Gabon en aout 2023.


Bonjour madame. Vous menez un combat noble au sein de la société civile gabonaise et ce depuis de nombreuses années. Pourquoi n’êtes-vous pas présente aux assises de la Concertation Politique initiée par le Président Ali Bongo Ondimba, vous qui serez probablement candidate à la prochaine élection présidentielle ?
Je remercie tout d’abord l’équipe du Magazine Super Star pour l’honneur fait une fois de plus à l’endroit de ma personne par cette invitation.
En effet je ne suis pas présente à la Concertation Politique annoncée qui se tient depuis le 13 février 2023 entre La Majorité et l’Opposition. J’ai initié une démarche en saisissant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur le 7 février 2023 par écrit avec accusé de réception pour ma participation au Dialogue Politique initié par le La Plus Haute Autorité de l’Etat et une demande d’audience, étant procédurière.
Expliquant ceci : « que je suis la Première Candidate Déclarée à la prochaine Election Présidentielle depuis le 13 juin 2020 lors d’une Conférence de presse à Libreville. Dans ce contexte le 21 septembre 2021, le 28 août 2022, le 31 janvier 2021 entre autres, mes principales activités politiques médiatisées, ne pouvant toutes les énumérées. Que Je sollicitasse d’être prise en compte, étant indépendante, aucune obligation m’étant faite d’être de la majorité ou de l’opposition. Que je suis Gabonaise, Citoyenne, une Dame sans casier judiciaire qui a des ambitions politiques légitimes pour son pays et qui à « son mot à dire ».
Ma correspondance a été traité par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur mais je n’ai jamais été appelé ou reçu malgré ses instructions datée du 8 février 2023 à l’endroit de son Directeur de Cabinet et son Conseiller Juridique, qui est le seul à m’avoir dit : « Le Ministre de l’Intérieur est le Patron de tous les Partis Politique, que je me devais d’attendre de voir si l’Election du Président du Centre Gabonais des Elections allait être validé ou annulé, de le saisir afin que je sois prise en compte ».
Je suis en effet de la Société Civile, il est hors de question que ma Candidature ne soit pas prise en compte, elle est légitime. Quand bien même j’émet de fortes réserves pour la tenue d’Elections en 2023 qui sont renforcées par l’Election du Président du (C.G.E.) Centre Gabonais des Elections, le Bureau n’est pas en reste quant aux critères de neutralité et de l’éthique qui ne sont pas respectées. Comment peut-on parler d’une Concertation Politique sans LA SOCIETE CIVILE, l’on doit plutôt dire « Majorité et ex Pédégistes toujours restés Pédégistes dans leur ADN » ! Une rencontre entre « Copains » qui n’a rien à voir avec un apaisement envisagé pour les Elections à venir.


Qu’elle regard portez-vous sur la tournure que vient de prendre cette rencontre politique à laquelle viennent de se retirer certains leaders de l’opposition ?
Je me bas depuis toujours pour les Droits de l’Homme, de la Femme, de l’Enfant, pour la Dignité. Depuis avril 2019, elle est la Fondatrice de l’Affiliation Numérique GABON les femmes savoir dire NON aux violences sur fonds propres composée de BENEVOLES du Gabon, de France, des Etats-Unis et d’Espagne, des victimes, des personnes qui se battent pour les droits de la femme comme elle, des professionnels psychologue, huissier de Justice tous dans le Bénévolat.
Je suis un leader d’opinion, Républicaine, Féministe et Libre.
La majorité présidentielle ne peut « jouer franc-jeu » qu’elle fasse d’abord le bilan de 14 ans de pouvoir qui est un échec total, mal gouvernance, clientélisme, éducation nationale, enseignement supérieur KO, obsolètes, impunité, Justice à 2000 vitesses, crimes de sang, disparitions forcées, corps retrouvés mutilés avec le silence complice des Gouvernants, où est Bébé Rinaldi, la Libération de tous les détenus d’opinion depuis 2016 sur l’étendue du territoire national, en priorité celles et ceux souffrant Messieurs Jean-Remi Yama, Brice Laccruche Alliangha, Agaya, Consty Ondo et autres. Tous ceux qui sont en détention abusive, qui ne sont pas jugés ou oubliés. Un détenu a des Droits ! Les conditions carcérales sont innommables. Les arrestations arbitraires, kidnapping et le Gabon est signataire des Droits de l’Homme, y siège qu’elle contradiction, vous avez dit « Etat de Droit » ! Pas de routes, eau et d’électricité sur l’ensemble du territoire national, la santé est inqualifiable de discriminations.
Lorsqu’un membre du Gouvernement déclare que jamais ils ne laisseront le pouvoir, confirme l’autoritarisme, la violence d’Etat dans lequel nous vivons depuis plus de 50 ans alors que c’est le chaos total, cela est indigne et n’a rien à voir avec la République ou le Patriotisme que je prône encore moins le Mérite. Qui a donné mandat à l’opposition de parler au nom du peuple auquel j’appartiens ? Personne. Il est question pour cette dernière qui est tout sauf une OPPOSITION de négocier leurs intérêts. Ils, elles ont servi « le Père, servent le Fils » et sont liés par des alliances d’occultisme, d’intérêts financiers, de famille, de scandales sexuels, de crimes de sang et n’ont jamais été inquiété par la Justice. Rien avoir avec notre bien-être !

Serez-vous quand candidate malgré le fait que rien de bon n’augure aujourd’hui à penser que ces élections se passeront dans la transparence et la paix ?
Je dis RUPTURE le moment venu. Car, il n’y a pas d’opposition au Gabon. Il est question d’un système politique. Tous ceux qui parlent d’alternance, de changement veulent sa pérennité. J’ai Mon MOT à DIRE !  Tous les ingrédients sont réunis pour qu’il n’y ait aucune « transparence et paix » au cours des prochaines Elections. Le toilettage du fichier électoral ne peut être fait dans tout le Gabon, d’abord il n’y a aucune volonté politique pour cela. Des Cartes d’identité ne peuvent être prolongé par décision d’un Conseil des Ministres pour celles émises en 2011 pour décembre 2023, aucune légalité ! Que font celles et ceux qui n’en ont jamais eu ou avant 2010 ou qui n’ont jamais de récépissés ou qui les ont perdus ? Surtout il se dit qu’elles sont établies aux expatriés. Les institutions qui organisent les Elections ont toutes la coloration politique du pouvoir, comment envisager un scrutin crédible sans contestation, lorsque le Président du C.G.E. est membre du Parti Politique au Pouvoir et Membre du Gouvernement sortant, je m’arrête là ? Je dis NON aux Elections en 2023

Vous avez un dernier mot à dire ?
Je suis la Première Candidate Déclarée à la Prochaine Election Présidentielle avec de fortes réserves pour sa tenue, je suis Gabonaise sans casier judiciaire j’exige d’être prise en compte quant à tout ce qui touche l’actualité politique de mon pays. Ma posture est inédite, Cadre Fonctionnaire dans un Ministère de Souveraineté, Indépendante, c’est MA LIBERTE, MON DROIT ! Je n’accepterai pas d’être mise à l’écart…
Mon pays n’a pas besoin d’Election mais d’une transition, d’un Gouvernement d’Ouverture ! Le préalable est une Concertation ou Dialogue Politique avec toutes les composantes du pays ainsi que la Diaspora. Rien n’est prêts pour des Elections cette année en 2023. Il faut un RENOUVELLEMENT DANS TOUT incluant la Société Civile, dont nombreux sont des relais du pouvoir.
Il faut : Intégrité, Liberté, Vérité, Respect, Humilité, Mérite au détriment de la médiocrité institutionnalisée, Patriotisme, Dignité, Esprit Républicain à contrario de « la République du Village » actuelle, que j’incarne !
A défaut, il est plus sage que l’Exécutif négocie son départ, en 56 ans, il ne peut plus rien NOUS apporter… La Violence de l’Etat n’y changera rien ; A trop tirer sur la corde…#RUPTURE.
Ma Gratitude au Magazine Super Sta
r.

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