‘’La HAC doit être réformée’’ : Dieudonné Minlama Mintogo défenseur des droits des communicateurs y avait déjà pensé.

Grand militant pour la réforme du CNC, dans une lettre ouverte publiée il y a un peu plus de 3 ans, Dieudonné Minlama Mintogo, Président d’Ensemble Pour la République et ancien candidat à l’Election Présidentielle de 2016 s’exprimait une fois de plus pour insister sur l’urgence d’une réforme de la Haute Autorité de la Communication HAC qui est devenu plus un outil de répression que de régulation de la presse.

Aujourd’hui également, comme Dieudonné Minlama l’avait souligné, rien n’a bougé, nous continuions d’assister plutôt à une série de sanctions contre la presse, loin des attentes des communicateurs qui sont de voir leur secteur mieux régulé afin d’apporter un réel renforcement des capacités à ses différents acteurs.

Pour Dieudonné Minlama Mintogo, on assiste plutôt à une série de sanctions contre la presse, des châtiments qui ont par la suite, des conséquences économiques et sociales négatives sur la vie de ces dernières qui sont constituées en entreprises :

‘’les communicateurs, par leur vécu et leur sensibilité, pouvaient mieux réguler ce secteur et procéder à un réel renforcement des capacités de ses différents acteurs.  Malheureusement depuis que cette structure a été mise en place, on assiste plutôt à une série de sanctions contre la presse qui causent par la suite des dommages en terme économique et social à ces médias constitués en entreprises’’

Ayant eu le privilège de connaître quelques dirigeants de la Haute Autorité de la Communication qui, pour lui ont un vécu de militants ou de défenseurs de la liberté de la presse, le malheur constate Dieudonné Minlama est qu’aujourd’hui, ces derniers s’adonnent, à leur tour, à la sanction des médias tous azimuts : ‘’Dans un passé récent, plusieurs d’entre eux ont subi les affres du bâillonnement, les censures arbitraires de la part des maîtres de la pensée unique… Aujourd’hui, je suis désagréablement surpris de constater que ces mêmes démocrates et hommes de presse, s’adonnent, à leur tour, à la sanction des médias tous azimuts. Ils vont jusqu’à suspendre de parution des organes de presse pour des périodes parfois très longues. Je voudrais attirer leur attention sur le fait qu’un organe de presse est d’abord une entreprise. Au-delà des articles, reportages et autres, il y a derrière un enjeu économique et social : les salaires, les emplois, les familles… Lorsqu’on décide de suspendre un organe, cela revient à fermer les portes d’une entreprise, envoyer des dizaines de Gabonais au chômage, mettre en difficulté plusieurs familles et les assujettir à la précarité. ‘’

Revenant sur l’impérieuse nécessité de réformer la HAC, dans l’urgence, pour sauver la Liberté de la Presse et la liberté d’expression ainsi que les entreprises de presse au Gabon, le Président d’Ensemble Pour la République affirme, sonattachement aux dispositions qui imposent un mandat unique aux conseillers membres.

Par ailleurs, pour éviter tout dessein de carriérisme et promouvoir le devoir d’ingratitude, Minlama milite pour la révision de l’âge d’accès à la HAC ; seuls les professionnels ou les personnalités, en fin de carrière et ayant 65 ans et plus devraient être éligibles. 

Enfin, l’ancien candidat à l’Election Présidentielle souhaite le retrait de toutes les sanctions qui vont dans le sens de la suspension des activités d’une entreprise de presse.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *