Les sombres propos émis au Conseil National de la Démocratie par Max Anicet Koumba continuent de créer des réactions.
Ici, celle de François ESSONO OBIANG, ancien Conseiller spécial du chef de l’état à la Présidence de la République.
‘’En tant que président dudit parti politique, aussi insignifiant soit-il, Max Anicet Koumba a l’obligation de respecter la loi n° 24/96 du 6 juin 1996, relative aux partis politiques.
Il se trouve que l’article 29 de cette loi, dispose que le ministre de l’intérieur peut dissoudre par arrêté un parti en cas d’atteinte à l’unité nationale.
Les propos de ce monsieur contre la communauté Fang ne concourent pas à préserver l’unité nationale (article 22). Le Gaulois en chef a délibérément violé cet article et cela se passe en plein Conseil National de la Démocratie.
Avant qu’il ne soit trop tard, le ministre de l’intérieur se doit de donner un signal fort afin de mettre un terme à ces dangereux dérapages verbaux qu’on veut banaliser.
Avant-hier c’était un conseiller du Chef de l’Etat qui appelait à tuer les traitres Fangs.
Hier c’était un ancien hiérarque du PDG, passé dans l’opposition qui lançait le slogan Tout Sauf les Fangs. Aujourd’hui le tour revient à un chef de parti lilliputien d’exprimer publiquement et sans gêne, sa haine des Fangs.’’
François ESSONO OBIANG : ancien Conseiller spécial du chef de l’état à Présidence de la République.