Monsieur le Président, Combien de gabonais doivent encore mourir avant de châtier les pilleurs de la CNAMGS ?

Depuis sa création, la CNAMGS est un gouffre financier où les voleurs se succèdent, détruisant peu à peu ce qui aurait pu être un véritable progrès social. Des audits existent, mais les sanctions ? Jamais. Le vol est devenu une norme, un mode de gestion, et la CNAMGS en est l’exemple le plus flagrant. Pire encore, chaque nouveau dirigeant ne fait qu’aggraver la situation, transformant la corruption en règle et l’impunité en tradition.

Et les Gabonais, dans tout cela ? Ils meurent en silence. Ils se battent pour survivre, mais ils n’ont d’autre choix que de regarder ce système pourri s’effondrer lentement sous leurs yeux. Ceux qui ne peuvent se permettre les soins privés, inaccessibles pour la majorité, n’ont que la mort pour réponse. Pourtant, ce sont eux qui financent ce désastre à travers des prélèvements imposés. Pendant ce temps, ceux qui sont responsables du chaos s’enrichissent, protégés par un silence complice, sans jamais craindre les conséquences de leurs actes.

Que se passerait-il si le peuple se levait, enfin, pour exiger des comptes ? Si chaque contribuable exigeait de voir la vérité en face ? Le système s’écroulerait, tout simplement, car il repose sur un mensonge. Un mensonge que les autorités continuent de vendre, sans vergogne, sous couvert de « solidarité nationale ».

Ce scandale dure depuis trop longtemps. Si des mesures concrètes ne sont pas prises immédiatement, si les coupables ne sont pas identifiés et punis, si la transparence n’est pas instaurée, alors le peuple n’aura plus qu’une seule option : la révolte. Et à ce moment-là, ni les promesses ni les justifications ne suffiront à apaiser la colère d’une nation abandonnée, trahie et poussée dans ses derniers retranchements.

Les milliards détournés ne sont pas une notion abstraite, Monsieur le Président. Ce sont des sacrifices concrets, le sang, la sueur et les larmes des citoyens qui, à force de se saigner, alimentent un système qui les ignore, les méprise et les condamne à mort. Il est grand temps de mettre fin à cette mascarade. Il est grand temps de rendre justice à un peuple qui ne mérite que vérité et rédemption.

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