Dans un Gabon marqué par les inégalités criantes, les injustices sociales et les blessures d’un passé de mauvaise gouvernance, il émerge une figure lumineuse, un homme dont le nom résonne aujourd’hui comme celui d’un bienfaiteur : Éric Otsetse, alias Le Sanglier. À l’ère de l’activisme numérique, il n’est pas simplement un acteur parmi tant d’autres. Il est une voix, un guide, et pour beaucoup, un sauveur.
À une époque où l’activisme gabonais sur les réseaux sociaux flirtait souvent avec la violence verbale, la diffamation et l’extrémisme, Éric Otsetse a choisi un autre chemin. Respectueux dans ses discours, il a su dénoncer les dérives du régime d’Ali Bongo avec fermeté mais sans agressivité. À travers ses vidéos et publications, il interpellait le chef de l’État déchu avec une simplicité désarmante, utilisant l’expression familière « Ya Ali » (tonton Ali), une manière subtile de rappeler aux dirigeants leur devoir de proximité avec le peuple.
Aujourd’hui, sous le régime de transition dirigé par Brice Clotaire Oligui Nguema, Éric Otsetse continue sur cette voie en adressant ses messages au président par un affectueux « Ya Brice ». Ce style unique, humble et direct, lui a valu l’adhésion des Gabonais et le respect des autorités.
Contrairement à certains activistes qui se sont égarés dans des combats politiciens stériles, Éric Otsetse a recentré son action sur l’essentiel : les souffrances des Gabonais. Chaque jour, il met en lumière les drames de ceux que la société a abandonnés : les malades sans moyens de se soigner, les familles qui peinent à se nourrir, les sinistrés oubliés par les autorités, les handicapés marginalisés, et bien d’autres encore.
Éric Otsetse a recentré son action sur l’essentiel : les souffrances des Gabonais
Grâce à son engagement, de nombreuses vies ont changé. Éric n’apporte pas seulement des denrées ou des médicaments ; il offre de l’espoir et redonne le sourire à ceux qui l’avaient perdu. Par son intermédiaire, des histoires tragiques trouvent des dénouements heureux, des vies brisées se reconstruisent.
Le président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ne s’y est pas trompé. Admiratif du travail accompli par Le Sanglier, il lui a offert un véhicule flambant neuf, un geste symbolique qui témoigne de l’importance de son rôle dans la société gabonaise. Mais pour beaucoup, cette récompense n’est qu’un début. Si un « Prix de la Paix » existait au Gabon, Éric Otsetse en serait le lauréat incontestable.
Ci-dessous, à gauche, Éric Otsétsé en compagnie d’Amiang Landry Washington, et à droite avec Bob Mengome, surnommé le loup solitaire, candidat à la mort. Contrairement à certains activistes qui se montrent extrêmement virulents dans leurs critiques, le sanglier a recentré son action sur l’essentiel : les souffrances des Gabonais.
Dans un pays en quête de renouveau, Éric Otsetse incarne ce que le Gabon peut devenir : une société où l’entraide, l’empathie et la justice sociale prennent le pas sur l’égoïsme et l’indifférence. Il nous rappelle que chaque citoyen peut, à son échelle, contribuer à construire un avenir meilleur.
Le Gabon a besoin d’hommes comme Éric Otsetse. Et tant qu’il continuera son combat pour les démunis, le pays pourra croire en des jours meilleurs.