La journaliste congolaise Jemimah Diane Mogwo vient de succombé à ses blessures ce dimanche, trois jours après avoir été sauvagement attaquée par des bandits armés. Le manque criant de moyens de transport sécurisés pour les journalistes de la RTNC, la chaîne nationale congolaise, est pointé du doigt. Ce drame n’est pas une fatalité : il met en lumière les carences des systèmes de protection des travailleurs des médias, qui souvent, en raison de leur horaire atypique, sont exposés à de graves dangers.
Au Gabon, la situation aurait pu être similaire. Pourtant, le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, conscient des risques encourus par les journalistes, a pris des mesures pour sécuriser ce secteur. En dotant l’ensemble des médias d’État de véhicules de service, il a démontré une volonté ferme de protéger ceux qui informent la nation. Ce geste va bien au-delà de l’équipement matériel ; il incarne une vision claire de restauration de la dignité et de la sécurité des journalistes gabonais.
Le cas de la RDC montre cruellement ce qui se passe lorsque les journalistes sont laissés à eux-mêmes. Chaque agression ou décès est un coup porté à la liberté de la presse. La disparition de Jemimah Diane Mogwo n’est pas seulement une perte pour sa famille, qui pleure une épouse et une mère, mais aussi pour l’ensemble de la société congolaise, qui perd une voix essentielle.
Le Gabon donne aujourd’hui l’exemple d’une transition résolue, où la protection des travailleurs des médias est érigée en priorité nationale. Ce drame doit servir d’électrochoc pour les autres nations africaines : sécuriser les journalistes, c’est protéger la démocratie. Jemimah Diane Mogwo ne doit pas être morte en vain. Son nom doit devenir le symbole d’une presse africaine mieux protégée, à l’image de ce que le Gabon entreprend déjà sous la conduite du président Brice Clotaire Oligui Nguema.