Assez des mêmes bouilles des PDGistes ! Mékambo s’unit pour dire ‘NON’ à la nouvelle constitution

Une grande réunion s’est tenue hier au quartier « Vie Chère » de Mékambo, où les habitants se sont fermement opposés au projet constitutionnel, qu’ils qualifient de dictatorial.

Organisée en présence de plusieurs notables locaux, dont les anciens maires Serge Epemi et Ebounangala Bouyon, la réunion a permis aux populations de s’exprimer avec force contre le retour au premier plan des personnalités liées au Parti Démocratique Gabonais (PDG). Ces figures sont désormais intégrées dans la coordination en charge de mener la campagne à Mékambo, une décision que les habitants déplorent vivement.

Dans une vidéo largement relayée, on peut entendre les habitants manifester leur surprise et leur mécontentement face à leur exclusion des listes de la campagne. « Pourquoi c’est toujours les mêmes? » s’interrogent-ils, exprimant leur frustration de voir les mêmes visages dominants la scène politique sans jamais inclure les citoyens de la région.

Images de la réunion

La nomination de Prisca Koho dans l’équipe de campagne semble particulièrement mal accueillie. Ce choix est critiqué comme un signe de favoritisme et de continuité avec les méthodes de l’ancien régime. Forts de leur expérience, les habitants rappellent que ce type de mouvement de contestation a souvent été endigué par des délégations envoyées de Libreville, offrant de petites sommes pour calmer les voix dissidentes. Cependant, les participants à cette réunion se montrent déterminés à ne pas se laisser acheter par de tels gestes, qu’ils qualifient de « miettes » et de tentatives de manipulation.

Ce mouvement de protestation est suivi avec une grande attention, et ses instigateurs sont encouragés à persévérer dans leur lutte. L’heure est venue, selon eux, de démontrer clairement au pouvoir que les populations de Mékambo ne souhaitent plus être dirigées par des figures discréditées. Le mot d’ordre est clair : voter NON massivement pour rejeter cette constitution.

Cette réunion marque un signe fort dans la campagne contre le projet de constitution , signalant un refus catégorique de la population de Mékambo de cautionner un système qu’elle considère oppressif et déconnecté de ses préoccupations.

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