Ouverture de la campagne référendaire du 7 novembre : l’arrivée d’observateurs internationaux marque une avancée historique.

L’une des nouveautés les plus notables de cette campagne réside dans la décision d’autoriser les observateurs internationaux à superviser le scrutin. Cette ouverture tranche avec les mesures de restriction appliquées lors des élections générales d’août 2023, sous l’ancien régime d’Ali Bongo. Ces élections, marquées par le chaos et la fermeture totale aux observateurs étrangers, avaient provoqué une vague d’indignation et contribué à la chute du pouvoir en place.

« En permettant la présence d’observateurs internationaux, le gouvernement de Transition souhaite garantir la transparence et renforcer la crédibilité de notre processus électoral », a déclaré Hermann Immongault. Selon lui, cette décision est le fruit d’un engagement personnel du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui s’est montré favorable à un processus plus ouvert et transparent.

Toutefois, le ministre a précisé que cette ouverture ne signifiait pas pour autant une liberté totale pour les observateurs. « Le déploiement des observateurs reste encadré par le Code électoral gabonais, et leurs actions doivent se conformer aux dispositions légales », a-t-il souligné. Ce cadre légal assure un équilibre entre transparence et souveraineté nationale, afin que les observations externes puissent se faire de manière constructive sans interférer dans le processus.

Plusieurs organisations non gouvernementales locales ont salué cette mesure comme un pas en avant pour la démocratie gabonaise. Elles voient en cette ouverture un signe de bonne volonté de la part des autorités actuelles pour tourner la page des pratiques opaques du passé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *