Un Meurtre abominable à Bitam : la décapitation d’un frère pour de l’argent

Arrivé en quête d’une carrière de footballeur, Hassan Mahmat a vu ses rêves s’effondrer, sombrant dans la misère et la frustration. Selon L’Union, il a tenté de subsister grâce à divers petits boulots, c’est dans ce contexte qu’il a rencontré Brahim Malik, un Tchadien de 29 ans, avec qui il a tissé une amitié.

Tout a basculé le 27 septembre 2024, sous une pluie battante. Alors que Brahim s’était assoupi chez lui après une discussion amicale, Hassan a concocté un plan macabre. Prétendant avoir besoin d’une machette pour une opération dans sa chambre, il a emprunté l’arme à une colocataire. De retour, il a sauvagement frappé Brahim à la gorge, sectionnant sa carotide dans une scène de violence insoutenable.

L’horreur ne s’arrête pas là : l’ancien footballeur a ensuite achevé la décapitation dans une pièce voisine, témoignant d’une dépravation extrême. Pour dissimuler son crime, Hassan a tenté de nettoyer les traces de sang avec de l’eau de pluie et a effacé les preuves sur son matelas. Cependant, ses comportements suspects n’ont pas échappé à ses colocataires.

Paniquée par les événements, l’une d’eux s’est enfermée dans sa chambre et a alerté son compagnon. Ensemble, ils ont forcé la porte de la chambre de Mahmat, découvrant l’horreur dans laquelle il était plongé. Face à cette scène atroce, Hassan a tenté de fuir, mais a rapidement été maîtrisé par les colocataires. Les forces de police, prévenues, sont arrivées sur les lieux et ont interpellé le présumé meurtrier.

Lors de son interrogatoire, Hassan Mahmat a avoué ses intentions criminelles, révélant qu’il espérait « s’enrichir grâce à la vente d’organes humains ». Un dénouement terrifiant qui soulève la question des motivations qui peuvent pousser un homme à commettre un acte aussi abominable.

Une enquête est actuellement en cours pour identifier les éventuels commanditaires de ce crime odieux. Les habitants de Bitam sont sous le choc, horrifiés par un tel degré de cruauté. Ce meurtre atroce souligne la fragilité de la vie et l’ampleur de la dépravation humaine, laissant une empreinte indélébile sur la communauté.

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