Après l’adoption par le Parlement du projet de loi portant révision de la Constitution notamment la nomination par le Chef de l’Etat des sénateurs, Guy-Christian Mavioga, leader du Bloc Démocratique Chrétien vient de proposer au Président de la République d’octroyer 1/3 du quota de ces sénateurs à la société civile et à la diaspora , c’était au cours d’un point de presse qu’il a donné au siège de son parti politique le mardi 30 janvier 2020.
Si dans l’allocution du Secrétaire Exécutif duBloc démocratique Chrétien (BDC) on peut retenir l’affirmation d’une entière adhésion à la nouvelle révision de la constitution qui selon lui vient régler une fois pour toute, la question de l’indisponibilité temporaire du président de la République, un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis octobre 2018 , le point focal de son discours reste sur la désignation des sénateurs devant être nommés par le Chef de l’Etat . A ce sujet, il déclare : ‘’Nous suggérons et sollicitons du Président de la République et de tous ceux qui participent aux nominations ce qui suit :
– Dans le quota du nombre des sénateurs à nommer, il serait souhaitable, pour rendre plus concrètes : la solidarité, la cohésion nationale, l’unité des filles et des fils du Gabon et la prospérité partagée, tant proclamée et voulue par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, qu’une répartition soit clairement définie dans la Loi organique. – Ainsi donc, pour des raisons d’équité : nous proposons à ce que, un tiers (1/3) soit pour le parti au pouvoir ; – un tiers (1/3) soit pour l’opposition ; – un tiers (1/3) soit partagé par la Majorité, la Société civile, et les Gabonais de l’étranger (Diaspora)’’
Pour Guy Christian Mavioga , ce découpage électoral, offre plus d’opportunités d’intégrer les Gabonais de l’étranger qui pourront désormais apporter leur contribution, de manière concrète, au développement de leur pays, par le vote de la Loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et à consentir l’impôt :
‘’Le BDC insiste sur la nomination au Sénat des Gabonais de l’étranger. Ceci constitue pour nous, un élément innovateur, qui contribuerait, un tant soit peu, à la participation de tous à la cause commune’’ conclue-t-il.