Lors d’un point de presse tenue le 23 août 2024, l’Organisation Patronale des Médias (Opam) a exprimé sa satisfaction face aux réformes significatives qui émergent dans le secteur médiatique gabonais. Le redémarrage progressif de la station panafricaine Africa N°1 et l’allocation de 500 postes budgétaires pour les médias publics font partie des changements les plus encourageants.
Dans le domaine de la presse privée, l’Opam salue particulièrement la revalorisation de la subvention à son montant initial de 500 millions de francs CFA. Cette augmentation marque une rupture nette avec les 127 millions de francs CFA auxquels cette aide avait été réduite sous l’ancien régime, compromettant ainsi la viabilité de nombreux organes de presse.
Cependant, l’Opam a insisté sur l’importance d’une distribution transparente de cette subvention. Selon l’organisation, il est crucial que cette aide soit intégralement attribuée aux véritables bénéficiaires sans qu’une partie de ces fonds ne soit détournée par les fonctionnaires membres de la Commission de répartition, sous forme de per diems. L’objectif de cette subvention est de soutenir les médias dans un contexte où les ressources publicitaires se font rares, et non d’enrichir ceux qui sont chargés de la distribuer.
L’Opam appelle donc à une gestion rigoureuse et équitable de ces fonds, afin de garantir le bon fonctionnement des médias, la diversité des voix dans le paysage médiatique, et la préservation de l’espace de libre expression. La presse, en tant que pilier essentiel de la démocratie, doit être soutenue par des pratiques de gestion exemplaires.
Enfin, l’Opam a réaffirmé son engagement à surveiller attentivement la répartition de cette aide, afin que chaque organe de presse reçoive le soutien nécessaire pour continuer à informer et éduquer le public gabonais dans ces temps de transition.
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