Dans un rebondissement scandaleux, le collectif des avocats de Brice Lacruche Alihanga a dénoncé, dans un communiqué de presse cinglant, les manœuvres ignobles de la justice gabonaise, qu’ils accusent de persécuter leur client avec un acharnement démesuré. Cette farce judiciaire, qui n’a de procès que le nom, se déroule sous les yeux médusés de la communauté internationale, tandis que les droits élémentaires de la défense sont systématiquement piétinés annonce le communiqué.
Malgré la déclaration limpide du Président de la Transition affirmant l’innocence de M. Lacruche Alihanga, la justice gabonaise persiste dans son entreprise vengeresse. Cette déclaration, qui aurait dû clore le chapitre d’accusations infondées, a été balayée d’un revers de main par une Cour Criminelle Spécialisée résolument inflexible. Les avocats, convaincus que la vérité et l’équité prévaudraient enfin après la chute de l’ancien régime, ont été violemment détrompés.
Les audiences se sont révélées être une caricature de justice. La défense, bâillonnée, s’est vue refuser systématiquement la parole. Les arguments de l’accusation, fondés sur des allégations sans fondement, ont été acceptés sans le moindre scrupule. Lorsque les avocats de la défense ont soulevé une exception d’irrecevabilité, démontrant que les fonds prétendument détournés provenaient d’un compte privé, leurs objections ont été rejetées d’emblée. La Cour, aveugle et sourde, persiste dans ses pratiques dictatoriales, héritées de l’ancien régime.
Face à cette parodie de procès, les avocats de M. Lacruche Alihanga ont pris la décision audacieuse et nécessaire de quitter la salle d’audience en signe de protestation. Leur geste, symbolique mais puissant, met en lumière l’absurdité et l’injustice criante de cette procédure. En quittant l’audience, ils refusent de cautionner un simulacre de justice orchestré par un système judiciaire gangrené par la corruption et la partialité.
Le collectif des avocats ne mâche pas ses mots : la justice gabonaise, malgré le changement de régime, reste un outil de répression et d’injustice. Ils appellent la communauté internationale à se montrer vigilante et à intervenir pour que les principes de justice soient enfin respectés. Le silence et l’inaction ne sont plus des options viables face à cette mascarade judiciaire.
M. Lacruche Alihanga, dont la santé s’est gravement détériorée en raison de conditions d’incarcération inhumaines, bénéficie actuellement d’une liberté provisoire. Cette liberté est désormais en péril, menacée par une procédure judiciaire pernicieuse et viciée. Les avocats dénoncent une justice inéquitable et partiale, et réaffirment leur engagement à défendre les droits de leur client contre toutes formes d’injustice et d’arbitraire.
La restauration de l’État de droit au Gabon est une illusion tant que la justice reste une marionnette manipulée par des forces obscures. Une justice véritablement indépendante et impartiale est essentielle pour l’avenir du pays. La lutte pour les droits de M. Lacruche Alihanga est une bataille contre un système pourri jusqu’à la moelle, un combat pour la vérité, l’équité et la justice.