Dans les hautes sphères du pouvoir gabonais, une tendance inquiétante émerge, alimentée par des dépenses excessives et des comportements qui défient toute logique économique. Alors que le peuple attend un leadership exemplaire, certains membres de l’administration semblent ignorer les appels à la prudence financière et à la responsabilité.
Le cas de Mintsa Nguema Aurélien Marcel Directeur général du budget et des finances Publiques (DGBFP) est particulièrement frappant. Son penchant pour le faste et l’extravagance se manifeste à travers des pratiques coûteuses et discutables. Par exemple, ses visites d’inspection sont devenues des spectacles coûteux, agrémentés d’artifices et de mobilisations populaires, rappelant les excès déplorables de régimes passés.
Les chiffres eux-mêmes révèlent l’ampleur de cette déconnexion. Alors que le Premier Ministre opte pour des voyages économiques par voie terrestre, les déplacements du Directeur Général du Budget coûteraient jusqu’à cinq fois plus cher. Ces écarts flagrants dans les dépenses gouvernementales soulèvent des questions sérieuses sur la gestion des finances publiques et l’engagement envers l’austérité budgétaire.
Les déplacements du Directeur Général du Budget et des Finances Publiques coûteraient jusqu’à cinq fois plus cher que ceux du 1er ministre . Ci-dessous , des images qui évoquent l’ampleur de la mobilisation .
Cette tendance à l’extravagance n’est pas sans rappeler les excès passés sous d’autres régimes. Les leçons de l’histoire semblent être ignorées, alors que le peuple gabonais aspire à un leadership responsable et transparent.
Il est également alarmant de constater que les réponses à ces critiques se limitent à des tentatives de redorer son image à travers des moyens superficiels. Acheter des pages dans les journaux pour embellir sa réputation ne fait que souligner le manque de volonté de reconnaître les problèmes sous-jacents et de s’y attaquer de front.
En fin de compte, le président de la République et le peuple gabonais méritent mieux que des comportements qui sapent la confiance et compromettent l’avenir du pays. Les appels à la responsabilité ne doivent pas être perçus comme des attaques personnelles, mais comme des invitations à un dialogue constructif et à une introspection nécessaire pour un changement positif.
Il est temps que le Directeur Général du Budget et d’autres membres de l’administration prennent conscience de l’urgence de la situation et agissent en conséquence. Le Gabon mérite un leadership responsable, tourné vers l’avenir et engagé envers le bien-être de tous ses citoyens.