‘’Les chiens aboient, la caravane avance’’ : Cyrille, le mari de Laurence, paisiblement affalé dans son trône de DGA

L’annulation de l’installation de Cyrille Ndong dans ses nouvelles fonctions devait, selon certaines attentes, apaiser les tensions et clore le chapitre de la controverse. Cependant, au lieu de répondre aux préoccupations légitimes de la population, cette décision semble indiquer un mépris délibéré pour les principes de transparence et de gouvernance responsable.

La nomination de Cyrille Ndong a été entachée par des allégations de favoritisme, lesquelles ont suscité un tollé médiatique et des appels à l’intégrité de la part du conseiller spécial du président. Ce dernier avait même exhorté publiquement la ministre de la Communication, Laurence Ndong, à démissionner pour préserver l’honneur du gouvernement. Cependant, le président Oligui a choisi de se positionner fermement derrière Laurence Ndong, ignorant ainsi les appels à la responsabilité et à la reddition de comptes.

Cette attitude du président soulève des questions sur l’engagement du gouvernement envers la démocratie, la transparence et l’éthique. En négligeant les préoccupations de la population et en faisant abstraction des appels internes à la responsabilité, le président Oligui semble opter pour une approche autoritaire, rappelant des périodes révolues où le Gabon était dirigé par des pratiques contestables.

La décision de maintenir la nomination de Cyrille Ndong malgré les protestations populaires renvoie un message inquiétant sur la volonté du gouvernement de répondre aux attentes de la population. Le peuple gabonais, qui aspire à une gouvernance transparente et équitable, mérite des réponses claires et des actions responsables de la part de ses dirigeants.

La nomination controversée à la SPIN et la réaction indifférente du président Oligui soulignent la nécessité d’un examen approfondi des processus de nomination et de gouvernance au sein du gouvernement. Les citoyens doivent rester vigilants et exiger des normes élevées de responsabilité, car l’avenir de la démocratie au Gabon dépend de la volonté des dirigeants d’écouter les préoccupations du peuple et d’agir en conséquence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *