Dans un retournement de situation aussi surprenant que significatif, le mardi 5 septembre 2023 marquait la libération de Renaud Allogho Akoué, ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Cette décision, émanant du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), intervenait après la condamnation de Renaud le vendredi 5 août 2022 à huit ans de réclusion criminelle assortis d’un an de sursis par la Cour criminelle spécialisée. Les charges retenues à son encontre concernaient des allégations de détournement de fonds publics et de blanchiment des capitaux, découlant d’un prétendu mécanisme orchestré par Renaud lui-même au sein de la Cnamgs.
Cependant, la révélation récente d’Oligui a jeté une lumière nouvelle sur cette affaire, transformant la perception de la détention de Renaud en une injustice flagrante. Oligui, dans un geste courageux, a brisé le silence qui entourait cette affaire en dénonçant une emprise néfaste exercée par ce qu’il qualifie de « voyous », responsables de multiples incarcérations injustifiées. Ses paroles poignantes critiquent un système où les véritables criminels demeurent impunis, manipulant d’autres individus pour commettre des actes répréhensibles, pour ensuite les envoyer en prison une fois leur utilité épuisée.
L’appel à la justice lancé par Oligui résonne comme une quête de réparation des erreurs du passé, suscitant des espoirs parmi les partisans de Renaud quant à une éventuelle réhabilitation. Dès lors, l’attention nationale se tourne vers le chef de la transition, appelant à une réponse immédiate face aux dénonciations d’Oligui. Dans l’attente d’une clarification sur cette affaire, les Gabonais espèrent ardemment que la lumière sera faite, que la vérité prévaudra, et que Renaud retrouvera bientôt ses droits et sa dignité.