Ah, la diplomatie africaine, où les tensions entre nations se dévoilent comme des feuilletons à suspense. Récemment, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a décidé de maintenir ses sanctions contre le Gabon, lançant ainsi les projecteurs un drôle de duo formé par l’Angola et le Gabon, dirigé par le président de la CEEAC, Gilberto da Piedade Verissimo. Un coup d’État, des délocalisations saugrenues, et une reconnaissance en sourdine.
Le rideau s’ouvre sur notre protagoniste, Gilberto da Piedade Verissimo, président en exercice de la CEEAC. Il est presque le seul sur la scène de le CEEAC à condamner le coup d’État au Gabon le 4 septembre, un acte qui semble plus dramatique qu’une scène d’un mauvais drame télévisé. Sans aucune base légale, le Coquin Calculateur se lance dans le projet de délocaliser le siège de la CEEAC de Libreville à Malabo. Une décision qui, selon les critiques, relève davantage de la comédie absurde que de la diplomatie sérieuse. Le Gabon, furieux de cette farce, rappelle son ambassadeur, signifiant ainsi son désaccord avec ce spectacle diplomatique de mauvais goût.
Le coup de théâtre éclate lorsque l’ambassadeur de l’Angola au Gabon, dans un silence presque comique, refuse catégoriquement de jouer au puzzle diplomatique en juxtaposant le portrait du nouveau leader gabonais à celui de son président. Une mise en scène digne des meilleurs films à suspense, où les diplomates rivalisent pour le titre de « Meilleur Acteur dans un Rôle de Refus Excentrique ».
Et maintenant, le grand mystère subsiste : pourquoi l’Angola est-il le seul à refuser de donner un coup de chapeau à l’État gabonais au sein de la CEEAC ? Les motivations restent aussi floues qu’une scène de brouillard dans une pièce de théâtre sombre. Des tensions politiques sous-jacentes ? Des divergences d’opinion ? Ou simplement un acte de méchanceté gratuite? Pour l’instant, rien n’explique le mauvais cœur de l’Angolais, mais le Gabon, de son côté, réfléchit à sa prochaine riposte qui devrait être historique.