« Chez toi, c’est chez moi », Oligui Nguema était tellement à l’aise chez son homologue et homonyme Obiang Nguema qu’il a eu une soudaine illumination matinale : pourquoi ne pas s’offrir un petit footing dans une rue animée de la capitale équato-guinéenne ? Ce n’était pas une simple sortie matinale, c’était un événement digne d’Hollywood !
Les badauds, tout étourdis, n’en croyaient pas leurs yeux. C’était comme si Brad Pitt et George Clooney étaient arrivés au Gabon et faisaient leur jogging ensemble, en costume-cravate, dans le quartier Kinguélé. « Tiens, c’est notre président du Gabon qui court là-bas, comme s’il essayait d’attraper un voleur de denier public ! » s’exclama quelqu’un, déclenchant des éclats de rire qui résonnaient comme le tam-tam de Sima Mboula lors d’un bal poussière à Cocotier Mimbang Mi Ntangane.
Oligui lors de son footing présidentiel dans une rue de malabo
Oligui Nguema se déplaçait dans les rues équato-guinéennes avec une élégance qui aurait fait pâlir les mannequins des défilés de mode à Paris. Son footing était d’une telle classe qu’il aurait pu rivaliser avec une soirée de gala à Cannes. Les passants le regardaient, stupéfaits avec les gros yeux, se demandant si c’était un rêve ou alors, ils avaient trop bu le Malamba.
Obiang Nguema, son homonyme, le suivait en direct depuis son palais à travers un grand écran. La rue s’était ainsi transformée en un véritable tapis rouge présidentiel. C’était un vrai show de première classe, un mélange parfait de politique et de comédie, où le président du Gabon montrait au monde entier que, quand il s’agit de style et d’élégance, il ne blague pas et ne fait aucun compromis.
Alors que les badauds reprenaient leur souffle, ils se dirent que, décidément, l’Afrique était le continent de toutes les surprises, où les présidents pouvaient se métamorphoser en stars de cinéma en un simple footing matinal. Et ainsi, cette journée restera gravée dans l’histoire, une journée où l’on a ri, applaudi, et surtout, où l’on a appris que la politique peut parfois être la meilleure des comédies.
Bravo mon Président.