La Question « Africa n° 1 » : Un Héritage à Restaurer pour le Gabon

Hier, lors de ses séances de travail avec les acteurs du secteur de la communication, le ministre Laurence Ndong a mis en avant une question brûlante qui préoccupe depuis trop longtemps les Gabonais : l’état déplorable d’Africa n° 1, la radio panafricaine qui fut autrefois la fierté du Gabon.

Africa n° 1, autrefois la plus puissante radio de son époque, avec des journalistes et des animateurs de renom, est aujourd’hui méconnaissable. Ses installations sont hors d’usage, ses anciens employés vivent dans la misère, et l’ardoise des arriérés de salaire est devenue faramineuse. Cette situation est le triste héritage de l’ère Bongo Ondimba, un patrimoine culturel que son fils, Ali Bongo, a contribué à dégrader au fil des années.

La ministre lors de la séances de travail avec les acteurs du secteur de la communication

Pour l’honneur du Gabon et la justice envers ceux qui ont souffert de la destruction de ce patrimoine, il est impératif que la nouvelle ministre se mobilise pour résoudre ce problème.

L’histoire d’Africa n° 1 est celle d’une radio qui a été le porte-voix de l’Afrique pendant des décennies. Elle a contribué à promouvoir la culture africaine, à informer les populations, et à favoriser la coopération entre les nations du continent. Cependant, au fil des années, des négligences et un manque d’investissement ont conduit à sa déchéance.


Africa n°1 est partie avec ses talents .

Aujourd’hui, les anciens employés de la radio, qui ont consacré leur carrière à Africa n° 1, vivent dans des conditions précaires. Ils n’ont pas reçu les salaires qui leur sont dus depuis longtemps, et leurs compétences sont sous-utilisées. Il est temps de rétablir la justice envers ces hommes et femmes qui ont contribué à l’excellence de la radio.

La restauration d’Africa n° 1 ne profitera pas seulement à ses anciens employés, mais aussi à tout le Gabon. La radio peut retrouver sa place de leader dans le paysage médiatique africain, promouvoir la culture gabonaise et africaine, et servir de plateforme d’information essentielle.

Le ministre Laurence Ndong a maintenant l’occasion de faire la différence en rétablissant la grandeur d’Africa n° 1. Il est temps de prendre à bras le corps cette question épineuse, non seulement pour honorer l’héritage culturel du Gabon, mais aussi pour offrir une nouvelle voix à toute l’Afrique.

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